Le suivi environnemental est un processus très capital à réaliser au cours de l’exécution des projets. Il vise à déterminer les impacts les plus préoccupants et à suivre leur évolution dans le temps afin de vérifier la justesse des prévisions et d’évaluer l’efficacité des mesures d’atténuation. Il permet d’éviter à temps les dommages environnementaux.
C’est un processus indispensable et nécessaire.
Trois activités fondamentales à mener
“Prédiction du drainage minier acide”
Un phénomène redouté par les industries minières
Collecte de minerai, de stérile et de résidus miniers : une étape très capitale dans la prédiction du DMA. Un très grand nombre d’échantillons représentatifs de toutes les unités géologiques et lithologiques, ainsi que de toutes les caractéristiques de forme des matériaux présents sur le site doivent être pris. Des mesures appropriées (port de gants, emballage dans de sachets plastiques étanches, nettoyage du pot de broyage et ses garnitures, insertion et pulvérisation de blancs de quartz non minéralisés après chaque groupe d’au plus 10 échantillons) sont à prendre pour éviter toute sorte de contamination lors de l’échantillonnage ainsi que de la préparation mécanique. Ensuite ces échantillons doivent être bien préparés et soumis à des tests statiques et cinétiques afin de déterminer leur potentiel de générer un DMA.
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Suivi de la qualité des eaux
À ce niveau un suivi régulier et permanent s’impose. Les stations de suivi doivent être judicieusement déterminés en suivant le sens de l’écoulement des eaux, la proximité avec les habitats, et l’usage. L’échantillonnage doit être fait de manière rigoureux en évitant toute sorte de contamination. Le port de gants, le nettoyage des instruments de collecte avec de l’eau distillée, le rinçage des contenants à l’eau de site et la conservation des échantillons dans une glacière sont des étapes à ne pas négliger au cours de l’échantillonnage. Les paramètres physico-chimiques, la microbiologie et la teneur en métaux lourds sont des paramètres à surveiller.
Suivi de la qualité de l’air, bruit et vibrations
Un équipement hautement qualifié et performant est exigé pour une bonne suivie de la qualité de l’air, des vibrations et du bruit. Tout comme les eaux, les stations de suivi doivent être judicieusement déterminer en fonction de la direction du vent et des exigences légales. Les niveaux de gaz, la teneur en métaux et les particules en suspension (PM10, TSP ; PM2.5) dans l’air sont à mesurer obligatoirement. Pour les niveaux de bruits et de vibration, les stations sont choisies en fonction de leur proximité avec les zones de dynamitage et du degré d’exposition à l’impact notamment dans les villages riverains.